Comme je vous l’avais expliqué dans un précédent article, mes recherches généalogiques ont débuté il y a quelques mois par la découverte et le tri de mes archives familiales.
Fragments incomplets
C’est en parcourant le dossier « Travail – Famille – Patrie » que je suis tombée nez-à-nez avec quelques documents d’état-civil. Ceux-ci avaient été placés en annexe comme preuves des origines françaises de la famille.
J’avais par exemple retrouvé un extrait de l’acte de naissance de Raphaël Weill, père de mon arrière-arrière-grand-père Paul Weill :
Cependant, la plupart de mes archives s’appuient sur des recherches effectuées par des tiers au moment de la Seconde Guerre Mondiale. Cela ne constitue malheureusement pas un ensemble de preuves suffisantes pour mon projet !
Début d’un “re-cheminement”
En observant mon arbre généalogique, j’ai senti le besoin de re-parcourir par moi-même le chemin qui avait été effectué par mes ancêtres.
L’objectif était triple :
- Confirmer les informations dont je disposais dans mon dossier familial.
- Recueillir des données complémentaires et nouvelles sur chaque personnage.
- Tenter de remonter plus loin dans mon arbre généalogique.
Je me suis donc lancée dans un véritable travail de détective, fastidieux mais fort passionnant.
Les générations auxquelles je me suis intéressée étaient celles du XIXème siècle précédant Paul Weill. A son sujet, j’avais déjà toutes les informations nécessaires.
Toutes ces générations étaient alors originaires d’Alsace. Je me suis donc concentrée sur le site des archives départementales du Bas-Rhin.
Initiation aux archives en ligne
Il a tout d’abord fallu que je me familiarise avec les fonctionnement des archives d’état civil. Autant vous dire que ça n’a pas été évident du tout !
Mais après quelques essais, j’ai fini par me repérer et me sentir plus à l’aise. Petit à petit, j’ai réussi à reconstituer l’histoire de la lignée Weill.
J’ai eu l’a chance d’avoir affaire à un département pour lequel les archives ont été entièrement numérisées (bien pratique en temps de Covid !).
Après des heures de recherches minutieuses, je ne vous cache pas le bonheur et le soulagement que j’ai pu ressentir à chaque fois, lorsque j’ai fini par apercevoir le nom de mes ancêtres sur les différents registres.
C’est un instant où le temps se retrouve suspendu, où le passé et le présent se rejoignent et s’enlacent. Puis on repart à la chasse.
Comme vous pouvez le voir dans l’image ci-dessus, il existe différents types d’archives numérisées : les registres paroissiaux, les documents d’état civil ou encore les recensements de population.
Premières découvertes
Les registres paroissiaux, qui apportent de précieux renseignements pour la période précédant la Révolution française, ne m’étaient d’aucune utilité puisque ma famille était juive.
C’est donc dans les tables décennales et les registres, qui commencent dès 1792, que j’ai pu trouver mes informations.
Voici, par exemple, l’acte de mariage de mes ancêtres Léon Weil (à noter que le nom de famille s’écrivait alors avec un seul L) et Rosette Kahn (qui s’appelait, selon les registres et au fil des périodes, Rose, Rosette, ou Rosalie).
Par ailleurs, à travers les communes de Saverne, Strasbourg et Westhoffen, j’ai également épluché les registres de recensements, tel un jeu de piste, à la recherche de la moindre trace des Weill.
Cet exercice m’a permis de reconstituer leur parcours individuel et familial à travers le XIXème siècle. Des recherches de haute importance que j’aurais aimé poursuivre pour les périodes antérieures !
Enfin, il est un dernier document que j’ai eu la chance de consulter dans ces archives. Celui-ci est particulier puisqu’il concerne exclusivement les familles juives. La semaine prochaine, je vous dévoilerai l’information inattendue que j’ai eu l’occasion d’y découvrir !
Tu nous mets en haleine!
Hâte de lire la suite.
❤️