Cette semaine, je suis allée passer quelques jours dans le Nord de la France pour effectuer le tout dernier voyage dans le cadre de mon roman.

Il s’agissait d’un séjour express ! Je n’ai donc pas eu le temps de me rendre aux archives comme je l’avais fait pour mes précédents voyages. C’est dommage, mais je m’étais de toute façon engagée à cesser mes recherches à la fin de l’été, car celles-ci ont déjà énormément empiété sur mon temps d’écriture.

Ma famille était à la tête d’une entreprise textile spécialisée dans la filature et le tissage du jute, qui était implantée, depuis la fin du XIXème siècle, dans le Nord de la France, et particulièrement dans la région de Dunkerque. C’est ici que se trouvait le siège ainsi que la plupart des usines.

Le siège social

Je suis d’abord allée Rue de Soubise, au centre même de Dunkerque. Là se trouvait un bâtiment qui abritait le siège de la société durant la Première Guerre Mondiale, devenue ensuite maison d’habitation de cadres de l’entreprise puis résidence secondaire de ma famille. Il s’agit d’une ancienne maison d’armateur, bâtie en 1782.

La rue des Frères Weill

Pour loger ses ouvriers, les Weill avaient fait construire de nombreux logements par le biais d’une société d’habitation à bon marché, le Foyer Flamand. Ces logements se situaient principalement à Coudekerque-Branche, une commune au sud de Dunkerque. Aujourd’hui encore, ils occupent tout un quartier de la ville. On y trouve notamment la rue des Frères Weill et la rue du Foyer Flamand, et même… un arrêt de bus au nom de Weill !

La Fondation Weill

A Coudekerque-Branche, place de la Convention, on retrouve également les bâtiments de la Fondation Weill. Il s’agissait en réalité d’une crèche financée entièrement par la famille. Une statue représentant une mère et son enfant trône sur la façade avant. Le lieu abrite aujourd’hui un espace de santé géré par la mairie.

Les usines

Enfin, j’ai pu retrouver les emplacements des anciennes usines. A Coudekerque, tout d’abord, où se trouve à présent un grand supermarché donnant directement sur le joli Canal de Bergues, mais aussi à Petite-Synthe, où les locaux sont encore intacts, occupés par les services techniques de la ville.

J’espère que cette visite vous a plu ! Tout cela sera bien entendu raconté en détail dans mon livre.

A bientôt,

Juliette

Partagez au maximum !

6 Comments

  1. Merci ❤️

  2. Bonjour ! je suis moi-même dunkerquois et m’intéresse aussi à l’histoire de la communauté juive de la ville. Si vous voulez que je fasse des recherches pour vous sur place n’hésitez pas à me contacter. Bien à vous
    d.

  3. hanscotte says:

    bonjour, pour information, tirée de mes archives personnelles
    https://www.facebook.com/photo/?fbid=548970170605102&set=a.537542338414552

    1. Merci beaucoup !

  4. Pouhaër-Martin says:

    Bonjour,
    Je suis la petite-fille de
    Mr Emile Poirier directeur de l’usine de la famille Weill. Ma maman Nicole Poirier était la directrice
    de la crèche de l’usine.
    Pouvez-vous me
    contacté pour échanger
    des souvenirs.
    Merci beaucoup par avance

  5. Bonjour je vous remercie d’entretenir la mémoire des filatures Weil. J’ai travaillé à l’usine de Coudekerque-Branche 6 mois avant sa fermeture. Je suis nostalgique de cette époque et vos articles sur le patrimoine industriel m’intéressent.
    Mon père était menuiserie et après la fermeture de l’entreprise Réveillon de Coudekerque-Branche, il a terminé sa carrière à entretenir les maisons du foyer Flamand… Je suis Parisien depuis 1970.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pourriez aimer ceci...

[instagram-feed]