Un périple en Dordogne dans le Périgord noir

Ça y est ! Les vacances d’été sont terminées, et je suis enfin de retour à Paris pour me consacrer pleinement à la rédaction de mon livre.

Entre mes différents voyages, les visites aux archives et la collecte des dernières informations manquantes, ces deux derniers mois auront été riches en enseignements, à la fois pour mon roman mais aussi pour moi-même.

Voyage de mémoire

Après mon séjour en Alsace, je me suis rendue quelques jours en Dordogne pour retrouver les traces du parcours de mes ancêtres durant la Seconde Guerre Mondiale.

C’est en effet dans ce département que ma famille s’est réfugiée à partir de 1943, après le débarquement allié en Afrique du Nord. C’est aussi là que mon arrière-arrière-grand-père Paul Weill a trouvé la mort le 2 avril 1944, fusillé par les soldats de la Division Brehmer.

J’ai donc eu l’occasion de passer une journée à Condat-sur-Vézère, le village où le drame s’est déroulé, en compagnie de Laure Lajoinie, adjointe au Maire.

Un programme très chargé

Je suis tout d’abord allée me recueillir devant la stèle commémorative, et ai aperçu, non loin de là, le champ où mon ancêtre avait été abattu.

Par la suite, nous sommes allées à la mairie pour consulter les registres d’état-civil, ce qui m’a permis de retrouver l’acte de décès de Paul Weill. Nous y avons rencontré Monsieur Lajoinie, ancien maire de la commune, qui a raconté ses souvenirs de guerre.

Nous avons également visité l’école, qui avait été réquisitionnée par les autorités d’occupation pour incarcérer et torturer les otages durant l’opération Brehmer, fin mars 1944.

Enfin, j’ai eu la chance de rencontrer un autre habitant de la commune, qui avait lui aussi connu la guerre et a pu me livrer son récit.

Bilan de la journée

Comme vous pouvez l’imaginer, ce fut pour moi une journée extrêmement chargée en émotions.

Le matin-même, en attendant le train qui devait me conduire de Périgueux à Condat, j’ai été prise par l’angoisse à l’idée d’effectuer cette visite, me demandant s’il ne valait mieux pas que je fasse machine arrière.

La chaleur pesante du mois d’août ne m’a pas aidée non plus, rendant l’atmosphère plus dramatique que prévu.

Mais je suis très heureuse de ne pas avoir renoncé. Avec le recul, je peux affirmer que cette journée a été, de loin, la plus marquante de toute mon aventure !

Je n’en dis pas plus, car cet épisode occupera une partie importante de mon histoire.

A bientôt !