Site icon Juliette Rivkah | Blog de cuisine juive

Tout quitter pour écrire son premier roman : je me lance !

Ecrire son premier roman

C’était il y a trois ans, au cours d’une banale discussion. Ma mère et moi évoquions la chance d’avoir dans notre famille des ancêtres à la vie si captivante, au destin si passionnant. Leur passé romanesque nous faisait voyager à travers les souvenirs, anecdotes et photos que nous avions pu conserver. Nous regrettions le peu de traces écrites laissées entre nos mains. Celles-ci se résumaient à quelques récits ponctuels, restés dans le cercle familial.

Une mission à accomplir

« Il faudrait écrire un livre », me dit ma mère… et l’idée était alors lancée. Sans l’ombre d’une hésitation, je décidais d’accepter ce défi et me demandais pourquoi je n’y avais pas pensé plus tôt. Ayant un profil littéraire, il est vrai que j’avais toujours aimé écrire, mais jamais je n’avais imaginé pouvoir me lancer. L’envie de rédiger un roman, un vrai roman, me paraissait alors irréalisable et hors de portée.

« Quoi que tu rêves d’entreprendre, commence-le. L’audace a du génie, du pouvoir, de la magie. »

J. W. von Goethe

L’idée a d’ailleurs mis du temps à mûrir, beaucoup de temps. Passée l’exaltation des débuts, je l’ai très rapidement enfouie pour la voir ressurgir il y a un an, lors du premier confinement. Mais j’étais loin d’être prête, encore trop rongée par les tergiversations, les doutes, la peur d’être ridicule, le manque de confiance mais aussi de temps libre.

Le déclic

J’avais besoin d’un électrochoc. Pour cela, il a fallu attendre qu’une succession d’événements me pousse à sauter le pas. Peu épanouie dans mon travail, mais avec une créativité bouillonnante et un besoin de liberté devenu dévorant, j’ai finalement pris la décision de démissionner pour me consacrer à ce projet. Voilà maintenant un mois que j’ai quitté mon travail, ayant à présent la tête dans les archives, dans les livres, explorant les arcanes de la généalogie et de mon histoire familiale.

Parmi les personnages illustres qui figurent dans mon arbre généalogique, tels que Paul Valéry, Berthe Morisot, ou encore Henry Kapferer, c’est pourtant vers une autre branche que je me suis naturellement dirigée, celle de mon grand-père maternel : la « souche Weill ». Parce que j’ai la chance que mon grand-père soit là pour me raconter tout ce dont il se souvient, et que ma famille ait entrepris depuis des décennies un important travail généalogique, je me suis retrouvée captivée par l’histoire de cette famille juive originaire d’Alsace, installée en France depuis de nombreuses générations, ayant connu la prospérité grâce à la création d’une filature de jute, ayant vécu, comme toutes les familles juives de France durant la Seconde Guerre Mondiale, un destin tragique.

Une expérience à partager

Remonter sur les traces de mes ancêtres représente une aventure passionnante, mais elle me semble incomplète si j’omets de la partager. C’est la raison pour laquelle j’ai créé ce site, qui me permettra de documenter mon expérience pour en faire profiter ma famille, mes amis, mais aussi les passionnés de littérature ou de généalogie, les amateurs d’histoire de France, intéressés par l’Alsace-Lorraine, le peuple juif ou la Seconde Guerre Mondiale, ou tout simplement les curieux.

J’espère que vous prendrez autant de plaisir à me lire que j’en ai à réaliser ce projet, et suis très fière de déclarer ouvert ce site, que j’ai passé des mois à peaufiner.

A très bientôt !

Quitter la version mobile